Sud-Est Agrosud se penche sur le biocontrôle

« Cette année, nous avons fait le choix d'une problématique complexe », a expliqué en préambule du congrès annuel du réseau Agrosud, son président Jean-Paul Palancade, ajoutant que « ce n'est pas si facile de préconiser du biocontrôle ».Près de 280 personnes était rassemblées au casino de la Grande-Motte en ce matin du jeudi 23octobre : les membres des différents négoces du réseau (Agri Drôme, Agrotech, Bertrand Remon, CAAV, CAP, JEEM, Omag, PCEB, Péris, Perret, Prodia, Pomarel, Racine et Touchat), mais aussi des fournisseurs.La matinée a débutée par l'intervention de Catherine Regnault-Roger, professeur émérite de l'université de Pau et pays de l'Adour, qui a présenté un panorama des solutions de biocontrôle et des méthodes alternatives, du Moyen Âge, avec l'excommunication des chenilles, jusqu'aux produits d'aujourd'hui.Réglementation, biocontrôle, bio et biodynamie au programmeEnsuite, le programme s'est décliné avec une intervention de la DGAL sur les aspects réglementaires, des perspectives marchés avec De Sangosse, de l'arboriculture et du maraîchage bio, de la biodynamie en viticulture, un point sur l'intégration du biocontrôle comme outil de protection au sein du négoce Péris, avant de finir en évoquant les atouts et limites du biocontrôle.Nathalie Therre de la DGAL/SDQPV a évoqué la loi d'avenir agricole et le plan Ecophyto V2, dont le rapport doit être rendu par le député Dominique Potier fin novembre, début décembre. En clôture de sa présentation, elle a rappelé le rôle des distributeurs : « Nous comptons sur vous pour mettre ces évolutions en musique. On le sait, c'est grâce à vous que les pratiques vont évoluer. »L'après-midi, les équipes étaient invitées à échanger sur les résultats d'essais Agrosud développement.

Marion Coisne